ARAssociés publie un entretien avec notre Vice-présidente

ARAssociés (La communauté participative des assistants réalisateurs) a rencontré Clotilde Martin qui leur a accordé un long entretien. Merci à eux pour la mise en lumiére du métier de régisseur.

Entretien avec Clotilde Martin, Régisseuse Générale – AFR

PAR 

Jeune régisseuse générale de 35 ans, membre de l’AFR (Association Française des Régisseurs de la production cinématographique et audiovisuelle) et au parcours déjà solide, Clotilde Martin nous a fait l’honneur de partager son expérience et sa vision du métier lors d’un tout récent entretien. Un métier méconnu et pourtant, incontournable, dans la mise en oeuvre d’un projet de film.

Clotilde, en quoi consiste ton métier ?

C. M. > C’est le métier qui rend, sur le plateau, les demandes de tous les départements du film… réalisables ! (rires)

Depuis les repérages, vers les autorisations de tournage et les mises en oeuvre sur le décor en passant par la gestion des demandes techniques et individuelles de chacun. Cela, en veillant au confort et à l’encadrement logistique d’un seul et même tout. Fournir à tous ce dont ils auront besoin pour travailler au mieux. C’est un liant, un métier qui touche à plein de domaines. Il faut que ça s’imbrique tout ça !

J’aime ce mot de « général » pour sa forme d’omniscience sur la construction à venir du film, dans sa fabrication. Un métier qui interagit avec tous les autres métiers du plateau mais qu’on ne connaît pas forcément ! J’aime aussi sa notion de quasi-invisibilité. D’aucuns la trouvent ingrate, moi je la trouve assez grande… Je dis souvent que les métiers du cinéma sont les métiers de l’ombre. Le régisseur, c’est le métier de la pénombre. Il est derrière et les accompagne, eux tous. Une pierre à la base d’un haut mur. Bougez la et tout se casse la figure. 😉

La suite de l’entretien en cliquant ici.

Crédit image à la une : Jean-Louis Fernandez

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Paru le : 2019-01-27