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David THOORIS

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    • #196284
      David THOORIS
      Participant

      VHSS : COMMENT LA TÉLÉVISION EN PARLE-T-ELLE ?
      Le traitement télévisuel des violences sexistes et sexuelles dans les programmes d’information en 2024 – rapport de l’ARCOM

      Alors que les Français attendent des médias un rôle actif dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, l’Arcom publie un nouveau rapport analysant la manière dont la télévision s’empare de ce sujet sensible. Une radiographie inédite du traitement médiatique de ces violences en 2024.

      Selon le dernier baromètre du sexisme du Haut Conseil à l’Égalité, 77 % des Français considèrent que les médias et les réseaux sociaux ont un rôle central à jouer dans la dénonciation des violences sexistes et sexuelles. La télévision, en particulier, s’est progressivement saisie de cette problématique, soutenue par un cadre législatif qui impose aux chaînes de contribuer activement à la lutte contre ces violences. Dans ce contexte, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a publié un rapport dédié à l’analyse du traitement télévisuel des violences sexistes et sexuelles en 2024. Fondée sur l’étude de 168 heures de programmes, dont 16 heures spécifiquement consacrées à ce sujet, cette enquête met en lumière des avancées notables, tout en pointant les efforts encore nécessaires pour une représentation plus juste et plus approfondie.

      Une couverture en hausse, influencée par l’actualité

      L’année 2024 a été marquée par une augmentation du nombre de séquences consacrées aux violences sexistes et sexuelles, confirmant une tendance observée ces dernières années. Deux événements majeurs ont fortement contribué à cette mise en lumière :

      Le procès des viols de Mazan, qui représente 19 % des séquences analysées.
      Les dénonciations de violences sexuelles dans le monde du cinéma, qui comptent pour 22 % du total.
      Au total, les infractions à caractère sexuel dominent largement le traitement télévisuel des VSS (64 % des séquences), suivies par les féminicides (15 %), la pédocriminalité (14 %) et l’inceste (3 %).

      Une parole plus équilibrée, mais encore perfectible

      L’analyse des temps de parole révèle une avancée significative vers la parité : les femmes et les hommes bénéficient d’un temps de parole équivalent dans les séquences portant sur les VHSS. Cependant, les expertes restent légèrement sous-représentées (44 % des interventions spécialisées), même si ce chiffre est supérieur à celui observé sur d’autres sujets d’information.

      Autre point notable, les journalistes s’efforcent de respecter la présomption d’innocence : dans 8 séquences sur 10, les précautions d’usage sont prises pour ne pas établir prématurément la culpabilité des mis en cause.

      Un traitement encore trop souvent individualisé

      Si le sujet est mieux traité, il reste souvent cantonné à des faits divers isolés : plus de la moitié des séquences abordent une affaire sans évoquer son caractère systémique. Toutefois, 35 % des reportages mettent en avant des éléments de contexte plus larges, suggérant que ces violences s’inscrivent dans une problématique sociétale plus vaste.

      En revanche, certains angles éditoriaux restent problématiques. L’Arcom relève par exemple que certaines séquences sur le #MeToo du cinéma tendent à dissocier ces affaires des enjeux sociétaux, les réduisant à des « spécificités culturelles » de ce milieu.

      Une évolution positive dans le choix des mots et la mise en scène

      Le rapport note une meilleure précision dans le vocabulaire employé : dans 75 % des cas, les termes juridiques exacts sont utilisés pour qualifier les faits. Cependant, quelques expressions minimisantes subsistent encore, notamment dans les cas de féminicides où le terme « drame » est deux fois plus employé que « féminicide ».

      Sur la forme, la télévision tend à éviter le sensationnalisme : dans 83 % des séquences, aucun effet dramatique n’est utilisé, et les descriptions des faits restent factuelles. La titraille est également jugée sobre et appropriée, sans bandeaux minimisant la gravité des violences.

      Des lacunes persistantes sur l’information et les solutions

      Un point faible relevé par l’Arcom concerne le manque de données chiffrées : seulement 1 séquence sur 5 présente des statistiques sur les VSS, et moins de 10 % de ces chiffres sont systématiquement sourcés.

      Par ailleurs, bien que la moitié des reportages évoquent les répercussions des violences sur les victimes, seul un quart met en avant des solutions de prévention ou de soutien. Un manque notable : aucune séquence n’a mentionné le 3919, la ligne d’écoute nationale pour les victimes de violences conjugales.

      Un défi pour les médias : mieux informer pour mieux prévenir

      Si la couverture médiatique des violences sexistes et sexuelles a progressé, certains angles restent encore perfectibles. La tendance à individualiser ces affaires plutôt qu’à les replacer dans un contexte sociétal, ainsi que le manque de relais des dispositifs d’aide, montrent que la télévision a encore une marge de progression pour remplir pleinement son rôle d’information et de sensibilisation.

      L’Arcom encourage ainsi les médias à poursuivre leurs efforts en s’appuyant sur les recommandations internationales, notamment celles de l’UNESCO, afin de garantir un traitement juste, équilibré et constructif des violences sexistes et sexuelles.

      https://www.violences-sexuelles-culture.org/fr/blog/article/violences-sexistes-et-sexuelles-comment-la-television-en-parle-t-elle-115

    • #196269
      David THOORIS
      Participant

      Paris : le conducteur d’une moto-taxi tente d’éviter un cycliste et chute mortellement contre le trottoir
      via https://l.leparisien.fr/OSxI

    • #196175
      David THOORIS
      Participant

      Superbe idée la St-Regis ! Merci Nathan

    • #196173
      David THOORIS
      Participant

      Merci Stéphan !

    • #195731
      David THOORIS
      Participant

      La Cité du Cinéma prend un nouveau tournant – source : boxofficepro.fr – 17 avril 2025

      Portée par une nouvelle équipe, la Cité du Cinéma initie un projet d’ouverture sur le territoire du Grand Paris, avec l’ambition de « devenir un carrefour pour les créateurs, les entreprises et le grand public ».

      La Nef Lumière, gestionnaire de l’ancienne friche industrielle de 6,4 hectares reconvertie en 2012 en Cité du Cinéma par Luc Besson, a cédé une partie de sa surface à la société Seine et Watts pour une durée de 10 ans. Composée de « leaders dans l’audiovisuel, la communication, la restauration et l’événementiel », l’entreprise est présidée par Didier Gouband, qui gère depuis 2012 les espaces de la Cité du cinéma. À ses côtés, Caroline Safir, directrice générale de la fabrique de cinéma Commune Image, sera en charge de la communication, des partenariats, des publics ainsi que de la programmation, pour laquelle elle sera appuyée par Bruno Voldoire, ex directeur de production de ProdSystem. Olivier Albigès, responsable commercial et privatisations du Hangar Y de Meudon – un autre projet de réhabilitation initié par Didier Gourband –, prend la tête de la direction commerciale de la Cité du Cinéma.

      Devenue pour un temps restaurant des athlètes durant les Jeux de Paris, la Cité du Cinéma participe au développement du nouveau quartier de Plaine Commune, ouvert sur la Seine. Au total, ce sont 12 000 m² qui seront dédiés à l’accueil d’un public de particuliers et de professionnels – neufs studios, Digital Factory ou encore l’ENS Louis Lumière demeurent implantés dans la Cité. Si elle continuera d’héberger de prestigieuses expositions dédiées à la pop culture – notamment dans la grande nef rénovée pour l’occasion –, de nouvelles expériences innovantes et immersives seront proposées. Quant à la salle de 450 places, sa programmation mêlera spectacles de stand-up et films, avec un axe particulier sur les premières réalisations. Un  food court convivial d’une capacité de 1 000 couverts ouvrira dans la petite nef pour compléter la « nouvelle approche de l’hospitalité et du rayonnement culturel  » proposée par Seine et Watts. L’objectif est d’atteindre les 300 000 visites annuelles, en misant sur la variété de la programmation et l’attractivité de l’offre de restauration. En attendant son ouverture en 2026, la Cité du Cinéma accueille d’ores et déjà des événements, artistes en résidence, des rencontres et autres manifestations culturelles.

    • #195534
      David THOORIS
      Participant

      Merci pour ce compte rendu et je rejoins l’avis de Stephan sur le manque de moyens de la CCHSCT.

    • #195516
      David THOORIS
      Participant

      Recueil et traitement des signalements de discrimination et de harcèlement sexuel dans l’emploi, le Défenseur des droits publie ses recommandations
      La Défenseure des droits publie ce jeudi 6 février une décision-cadre sur le recueil des signalements et l’enquête interne en cas de discrimination, ce qui inclut le harcèlement sexuel, dans l’emploi privé et public. Cette décision-cadre recommande aux employeurs publics et privés une méthodologie pour mener des enquêtes internes respectueuses des principes de confidentialité, d’impartialité, d’objectivité et de rigueur.
      Lorsqu’un salarié d’une entreprise privée ou un agent public s’estime victime d’une discrimination, liée par exemple à son origine, son handicap, son âge ou en cas d’agissements de nature sexuelle ou sexiste, il peut signaler la situation à son employeur qui doit alors prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer sa sécurité. Lorsque l’employeur reçoit un tel signalement et si celui-ci nécessite des investigations complémentaires, il est tenu d’ouvrir une enquête interne et de prendre des mesures conservatoires pour protéger la victime présumée.

      L’enquête peut être réalisée en interne ou confiée à un prestataire extérieur. Elle a pour objectif d’avoir la connaissance exacte de la réalité, de la nature et de l’ampleur des faits, en recherchant s’il existe un faisceau d’indices convergents laissant présumer une discrimination . Si l’enquête interne confirme qu’une discrimination a eu lieu, et dans le cas où son auteur est identifié, celui-ci doit être sanctionné par l’employeur. Une méthodologie rigoureuse est donc essentielle.

      Pour le Défenseur des droits, une enquête interne sérieuse bénéficie à l’ensemble des parties : elle permet de recueillir de façon sécurisée la parole des victimes et témoins et de les protéger d’éventuelles représailles, de faire la lumière sur les faits signalés, de décourager leur réitération, de justifier la sanction ou l’absence de sanction décidée contre la personne mise en cause et de remplir l’obligation de sécurité qui pèse sur l’employeur. Il est en ce sens de l’intérêt de l’employeur de diligenter une enquête sérieuse.

      En examinant les réclamations qui lui sont soumises, le Défenseur des droits a néanmoins constaté une forte disparité des pratiques et de nombreux manquements dans l’organisation et la réalisation des enquêtes internes par les employeurs qui conduisent à fragiliser la qualification juridique des faits dénoncés par le salarié ou l’agent et à prendre des mesures de prévention et de protection insuffisantes.

      Afin de renforcer la protection des salariés et agents publics, la Défenseure des droits publie ce jeudi 6 février une décision-cadre qui réunit ses recommandations pour accompagner les employeurs privés et publics dans le traitement des signalements de discrimination.

      Ces recommandations, illustrées de nombreux exemples concrets, portent sur chaque étape de la procédure d’enquête interne, du recueil du signalement aux éventuelles suites disciplinaires contre la personne mise en cause. Elles proposent aux employeurs une méthodologie respectueuse des principes de confidentialité, d’impartialité, d’objectivité et de rigueur.

      Cette décision-cadre s’adresse également à toutes les personnes intéressées par le traitement de situations de discrimination au travail (salariés et agents, organisations syndicales de salariés et d’employeurs , médecins du travail, référents égalité/diversité…) ainsi qu’aux personnes qui accompagnent et conseillent les victimes de discrimination, associations et professionnels du droit.

      A télécharger : https://juridique.defenseurdesdroits.fr/index.php?lvl=notice_display&id=53669

      Source : https://www.defenseurdesdroits.fr/recueil-et-traitement-des-signalements-de-discrimination-et-de-harcelement-sexuel-dans-lemploi-le

    • #194543
      David THOORIS
      Participant

      Les ateliers du Paris Images Production Forum en podcast!

      Retrouvez l’ensemble des ateliers organisés par Film Paris Region à (ré)écouter en podcast ;
      https://www.filmparisregion.com/fr/actualites/conferences-du-paris-images-production-forum-2025
      Les enregistrements podcast ont été réalisés par la CST.

      Vous pouvez également répondre au questionnaire de satisfaction visiteur pour améliorer en continu la manifestation.
      https://forms.office.com/Pages/ResponsePage.aspx?id=abQ1L67xZ0epqf-IyD86i5TM1R4oBOJIvnhLxAhXKFJUQVFWMkZaU1pQMjRGR0tONFBHWUs0WEVFSi4u

    • #194532
      David THOORIS
      Participant

      Argh pas disponible

    • #194512
      David THOORIS
      Participant

      Je viens de voir l’invitation des Studios de Bry le mercredi 5 mars.
      C’est peut etre plus judicieux de se concentrer sur l’invitation à la présentation de l’avenir de Bry !?

    • #194510
      David THOORIS
      Participant

      Hâte de voir ce que vont devenir les Studios de Bry !

    • #196181
      David THOORIS
      Participant

      Je serais présent.
      Ravi de pouvoir enfin visiter le 211 que j’ai dans ma to do list depuis qqes temps.

    • #194536
      David THOORIS
      Participant

      CST : ConversationS Techniques – Jeremie Steib – Président de AFAR – Commission d’enquête sur les VHSS – 28 Fév. 2025

      À l’occasion du Paris Images 2025, nous avons rencontré Jeremie Steib, Président de AFAR, venue nous parler de l’étude menée par l’association avec les autres associations professionnelles pour la Commission d’enquête sur les VHSS.

      17 associations professionnelles de techniciennes et techniciens représentant une grande variété des professions du cinéma et de l’audiovisuel et 4 collectifs professionnels ont participé à cette étude au travers d’un questionnaire commun et anonyme portant sur les violences et harcèlements sexistes et sexuels subis par leurs membres durant toute leur carrière.
      1698 réponses reçues
      Cette étude, inédite par l’ampleur des associations professionnelles consultées et le nombre de réponses reçues (1698), vise à dresser un état des lieux — nécessairement partiel — des violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS) dans les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel, principalement en fiction, sur les 40 dernières années.
      Les chiffres présentés sont édifiants et semblent démontrer un caractère endémique et systémique des violences et harcèlements sexistes et sexuels dans ce milieu.

      Le questionnaire utilisé s’appuie sur celui diffusé par l’AFAR auprès de ses membres en amont de son audition par la Commission d’enquête parlementaire sur les violences commises dans le secteur de la culture. Il a été adressé aux associations professionnelles membres de la Commission supérieure technique de l’image et du son (CST), afin de recueillir anonymement les témoignages de leurs membres sur les violences et harcèlements qu’ils ont subi au travail tout au long de leur carrière.

      17 associations professionnelles ont accepté de participer à cette étude (auxquelles se sont ajoutés 4 collectifs). Nous les en remercions.
      Toutefois, l’échantillon interrogé ne saurait être représentatif de l’ensemble (des métiers) du secteur. Il concerne en effet un groupe d’individus spécifique (biais d’échantillonnage) : des techniciennes et techniciens très majoritairement expérimentés et bien implantés, membres de leurs associations professionnelles, et disposant ainsi, en théorie, d’une sensibilisation aux VHSS et au droit du travail plus élevée que la moyenne (biais de sélection). Il peut également exister un biais de genre et un biais de non-réponse à l’échelle de chaque association. De plus, de nombreux faits rapportés étant anciens, il n’a pas été possible de les analyser au regard des postes actuellement occupés par les victimes.
      Bien que le questionnaire ait été spécifiquement consacré aux VHSS, de nombreux témoignages libres ont également mis en lumière des situations de harcèlement moral, de violences psychologiques et de management toxique. Par ailleurs, des conditions de travail dégradées, par manque de budget, de personnel et de temps (en préparation, tournage et post-production), ont plusieurs fois été citées dans les commentaires comme étant une forme de violence, terreau propice à l’émergence de violences plus graves.

      https://cst.fr/jeremie-steib-afar-commission-enquete-vhss/

    • #194535
      David THOORIS
      Participant

      Source : ECRAN TOTAL (28/02/25) – Autrice : Estelle Aubin

      4 questions à Jérémie Steib, président de l’Afar qui a mis en œuvre l’étude sur les VHSS sur les tournages
      L’AFAR a mené ces derniers mois une étude inédite sur l’étendue des VHSS dans le cinéma et l’audiovisuel, relayée par « Écran total » ce 27 février 2025. Le président de l’association Jérémie Steib nous explique les dessous et enjeux de cette étude.

      Comment vous est venue l’idée de réaliser cette étude inédite ?

      Tout est parti de l’audition de l’Afar (Association Française des Assistants Réalisateurs de fiction) par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité le 18 novembre 2024, où, pour éclairer notre propos, nous avons partagé les résultats de notre questionnaire sur les VHSS que nous avions préalablement diffusé auprès des 150 membres de notre association. La commission s’est montrée très intéressée par notre questionnaire, élaboré par notre vice-présidente Thomine de Pins, nous confiant qu’il y avait un manque cruel de chiffres sur ces questions. À notre connaissance, aucune étude, aussi globale, allant des plateaux aux bureaux, non restreinte à une unique profession, n’existait jusqu’alors.

      Nous nous sommes donc dits que nous pouvions élargir le questionnaire et le diffuser à d’autres associations professionnelles de techniciens et techniciennes membres, comme nous, de la CST. Parmi elles, 17 ont répondu présentes (ACFDA, ADC, ADIT, ADP, Afap, AFR, AMC…) ainsi que 4 collectifs (Falc, CCC…). Nous avons alors reçu beaucoup de réponses qui nous ont fait prendre conscience de l’importance de cette étude et de la nécessité de la rendre publique. Nous avons donc analysé les données à partir de la mi-décembre, puis rédigé notre synthèse et nos préconisations. Ces dernières ont été formulées en s’appuyant sur les réponses reçues et sur des mesures déjà évoquées par d’autres professionnels du secteur.

      Avez-vous été étonné par certains résultats ?

      Oui, bien sûr, même si nous nous attendions à trouver des chiffres élevés, mais pas à ce point. Par exemple, le fait qu’une femme sur deux ait subi du harcèlement sexuel au cours de sa carrière ou que 23 femmes et deux hommes aient été victimes de viols ou tentatives de viol dans le cadre professionnel… C’est énorme et très grave. Nous avons également remarqué que plus la gravité des violences augmentait, plus les victimes étaient exclusivement des femmes, et que plus la gravité des violences augmentait, plus leurs auteurs étaient exclusivement des hommes. Mais il faut bien préciser que notre étude comporte des biais : les personnes interrogées ne sont pas représentatives de l’ensemble du secteur, celles-ci étant membres d’associations professionnelles, donc très majoritairement expérimentées et bien implantées et disposant, en théorie, d’une sensibilisation aux VHSS et au droit du travail plus élevée que la moyenne.

      Avez-vous eu des regrets sur l’élaboration de ce rapport ?

      À l’Afar, nous sommes assistants réalisateurs, donc pas spécialistes des sondages. Nous nous sommes notamment dits, au terme de l’enquête, que nous aurions aimé poser une ou plusieurs questions différemment ou supplémentaires. Nous avons par exemple demandé aux répondants s’ils avaient parlé des violences éventuellement subies à quelqu’un à la fin du questionnaire. Mais nous aurions aimé poser cette question non pas uniquement à la fin du questionnaire, mais pour chaque violence subie, pour voir s’il y a une évolution de la parole selon le type de violence.

      Qu’espérez-vous désormais avec cette étude ?

      Nous avons rédigé cette étude pour avoir des chiffres et mesurer l’ampleur des VHSS auprès des techniciens et techniciennes. Nous voulions faire un état des lieux de la situation, pointer certaines pratiques et apporter des préconisations. Nous l’avons transmise dans un premier temps à la commission d’enquête de l’Assemblée nationale comme nous nous y étions engagés ; celle-ci nous a remerciés pour le travail effectué. Nous espérons surtout que cette étude donnera lieu à des mesures concrètes, notamment la poursuite et l’extension des formations contre les VHSS dans le cinéma et l’audiovisuel. Et nous souhaitons poursuivre ce travail par le biais d’une nouvelle étude dans deux ou trois ans en renvoyant ce même questionnaire pour comparer les ressentis, voir quels chiffres ont baissé, et quelles mesures de prévention ont été efficaces et lesquelles devraient être renforcées.

      4 questions à Jérémie Steib, président de l’Afar qui a mis en œuvre l’étude sur les VHSS sur les tournages

    • #194493
      David THOORIS
      Participant

      voici le lien vers le post sur les Rackets : https://afrcinetv.org/forums/topic/racket-agressions/
      n’hésite pas à corriger ou à compléter les informations

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Buttes-Chaumont 75019 Paris

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  • Sauveteur Secouriste du Travail (SST) (Non à Jour…)
  • CAT_Être ambassadeur.drice référent·e en matière de violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS) de sa structure (Formation CST / EGAE)


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Anglais


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Je ne fais aucun recrutement par SMS, téléphone, Facebook ou autre. Merci de m’envoyer votre CV par mail uniquement.


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